En attendant des nouvelles de Baldé, libre pour le moment ; un autre exemple de l'état policier, répressif et inhumain que notre ex-sinistre de l'inférieur, et pas encore présiroi, met en place :


Des parents d’enfants des écoles primaires et maternelles Rampal et Lasalle à Belleville (Paris 19ème) ont décidé de se rendre ensemble vendredi matin le 23 mars au commissariat de leur quartier pour porter plainte contre des violences policières dont ils ont été victimes le 20 mars entre 16H30 et 18H00, nous informe le Réseau Education Sans Frontière.

Le mardi 20 mars 2007, la veille de l’annonce du départ de Nicolas Sarkozy du Ministère de l’intérieur, à la sortie de l’école, des parents d’élèves et des enfants ont assisté à l’arrestation musclée d’un grand-père d’origine chinoise, suite à un contrôle d’identité dans un café qui jouxte quatre écoles, à l’angle des rues Rampal et du Général Lasalle.
Cette personne qui s’apprêtait à aller chercher l’un de ses petits-enfants dans une autre école, située impasse Piver (11ème), a été arrêtée par un grand nombre de policiers, accompagnés de chiens.
Alors qu’il n’opposait aucune résistance, il a été menotté et jeté violemment dans une des trois voitures qui bloquaient le carrefour. Cette arrestation spectaculaire et musclée, survenue sous le regard des enfants, a entraîné l’indignation des parents rassemblés devant l’école Rampal.
Face à cette protestation, les forces de l’ordre n’ont pas hésité à brandir leurs matraques et auraient répandu massivement des gaz lacrymogènes.
Les enfants qui sortaient des écoles n’ont pas été épargnés par les gaz, entraînant toux et brûlures, selon des témoins. Parents, enfants et enseignants ont dû se réfugier dans les écoles maternelles et primaires en attendant la dissipation des gaz.

Avec l’arrivée des renforts de policiers et l’utilisation des bombes lacrymogènes, certains faits n’ont pu être filmés : un policier a empoigné fermement la caméra de Juliette pour neutraliser son travail de témoignage.

La préfecture a finalement ordonné la libération du grand-père d’origine chinoise mercredi vers 16h20. Son délit était d’être en situation irrégulière.
La veille lundi, devant ces mêmes écoles, la police avait déjà arrêté une jeune femme d’origine chinoise, venue chercher sa nièce scolarisée en maternelle. Suite aux protestations des parents, elle avait été finalement relâchée quelques minutes plus tard.
Des parents ont porté plainte pour violences policières à l’antenne de police située rue Pradier, vendredi 23 mars à 8h45.
(source : La Télé Libre et Folklore de la Zone Mondiale)