Vendredi 9 mars 2007, Nicolas Sarkozy, le Ministre de la chasse aux enfants et aux sans-papiers est à Caen !

Le collectif 14 pour le respect des droits des étrangers appelle à un contre-rassemblement à 18 heures, vendredi 9 mars, Place du Théâtre !

PENDANT LES ÉLECTIONS, LA CHASSE A L’ENFANT CONTINUE, AU MÉPRIS DES DROITS FONDAMENTAUX !
Monsieur Sarkozy est en campagne. Il ratisse large, jusqu’à l’extrême-droite. Pour la séduire, il n’hésite pas à couvrir de véritables violations des droits de l’Homme et de l’enfant.
L’actuel ministre de l’Intérieur est un homme dangereux. Les ordres qu’il donne, les objectifs chiffrés qu’il assigne à la police et aux préfectures placent les policiers dans des situations que la conscience, la leur et celle de tout un chacun, réprouve. Est-il légitime de frapper des parents innocents ? Et devant leurs enfants ? Est-il légitime d’arracher des enfants nés en France, scolarisés en France, à tout ce qui fait leur vie, leurs écoles, leurs copains, leurs oncles et tantes ?
NON A LA CHASSE A L’ENFANT, AUX PARENTS,A L'ÉTUDIANT, A L'ÉTRANGER !...

OUI, l'acharnement continue !
Lors d’une récente conférence de presse, Monsieur Sarkozy a demandé que soit « mis un terme aux abus de l’aide sociale versée aux ressortissants étrangers », exigé « la suppression du RMI versé à des chômeurs européens venus chercher un emploi en France », réclamé que l’Aide médicale d’état (AME) soit « réservée aux ressortissants étrangers vraiment nécessiteux » et, pour faire bonne mesure, que le droit opposable au logement « ne soit pas reconnu à tous les étrangers » seuls y auraient droit les titulaires d’une carte de séjour de dix ans (aujourd’hui quasiment impossible à obtenir).
OUI, nous restons à leurs côtés !
Nous, citoyens, parents d’élèves, élèves ou enseignants restons à leurs côtés pour les soutenir et dénoncer la négation du droit des étrangers, notamment :
  • les dérives d’une politique plus encline à faire du chiffre en terme d’expulsions qu’à examiner avec humanité les situations de ces enfants et des familles !
  • Les conditions de précarité, de dénuement dans lesquelles leur situation administrative les plonge.
  • Les interpellations « au faciès » dans les transports, aux abords des lieux de travail et de vie.
  • La rétention d’enfants, enfermés, arrachés à leur école, à leur vie d’enfant et d’adolescent, causant des traumatismes définitifs.
  • Les expulsions dans des conditions honteuses (violence, mensonges...).
OUI, il faut continuer à se mobiliser !
Dans notre département comme dans toute la France, la situation des étrangers est particulièrement critique.
Les célibataires à la recherche d'un travail, les couples sans enfants, les majeurs isolés... sont souvent plus mal traités encore que les familles ! Interdiction de travailler, difficultés de logement, absence de ressources, intimidations de la préfecture... tel est leur quotidien.
La fin de la trêve hivernale arrive à grands pas et si rien ne change, les expulsions des centres d'accueil et d'hôtels d'urgence vont de nouveau plonger les ressortissants étrangers dans la plus grande insécurité. Déjà, pour la préfecture, ce début mars fleure bon le printemps : à Caen, en ce moment, les lycéens du CIPPA de Fresnel sont à la rue, des étudiants étrangers de l'université restent sans logement, des enfants nés en France sont menacés d'expulsion dans un pays qu'ils ne connaissent pas, des adultes isolés ou sans enfants sont interpellés et criminalisés pour leur absence de papiers. Sans ressources, sans avoir la possibilité de travailler, de se loger de se nourrir... ils recourent à l'aide alimentaire et à la solidarité.
Pour exiger le respect des droits de TOUS les étrangers, nous devons rester MOBILISÉS !
Le 9 mars, TOUS place du Théâtre à 18 H !