• A ceux qui ne se satisfont pas des coupes sombres annoncées dans le budget de la culture, le gel de 6% des crédits du ministère produisant déjà ses effets sur le financement des compagnies indépendantes dans le secteur du spectacle vivant,
• à ceux pour qui la Culture ne saurait répondre aux mots d'ordre populistes et commerciaux d' « obligation de résultat », pour qui la Culture c'est autre chose que se ballader à Disneyland pour ingurgiter du macdo en écoutant Carla Bruni,
• à ceux qui pensent qu'à terme c'est la disparition de notre secteur - des intermittents aux structures qui les emploient - qui est en jeu,
• bref à tous ceux qui réalisent que nos gouvernants ont mis le CAP AU PIRE en matière de politique culturelle, voire de politique tout court,
• à ceux qui n'en peuvent plus de subir tout cela en silence,
• à ceux qui ne se rendront pas sans se faire entendre
• et à ceux qui pensent que se faire entendre, c'est le contraire de se rendre,

le SYNAVI propose d'organiser avec tous ceux (individus et/ou orgas) qui le veulent une action symbolique et politique le 16 janvier entre midi et 14h devant la préfecture et qui pourrait si chacun est prêt à y consacrer au minimum 20 minutes de son temps prendre la forme d'une lecture relais (nous pensons à un texte de Beckett, "Cap au pire" qui résume bien, poétiquement et politiquement, la situation...).