Un communiqué de La Mauvaise Herbe
Expulsion de la mauvaise herbe - Ca leur a couté cher de nous foutre en l'air.
Aujourd'hui 4 juillet, la mauvaise herbe a été expulsée.
6 heures, la police, les huissiers et les propriétaires ont réveillé les 7 personnes dormant sur place. Ils défoncent une porte (infokiosk) et poussent les occupant-e-s dehors en leur laissant prendre le strict nécessaire (vaisselles, affaire, groupe électro, gazinière...). Pourtant, seulement 5 personnes sont visées par des procédures d'expulsion, et aucune n'est sur place. Fi de la légalité, et accompagné des RG, d'un représentant de la préfecture, et d'une trentaine de flics, ils expulsent tout de même.
Dehors les copain-ine-s venus apporter leur aide sont empêchés de pénétrer dans le lieu. Une fois les gens virés, le déménagement commence (avec garde-meuble) puis rapidement la destruction à la masse d'abord, puis au bulldozer sous les yeux médusés des voisins, et ce sans permis de démolir, alors que les toits sont amiantés. Les gars travaillent sans masque... sous le regard impassible de la police.
Ce qui est clair, c'est que la procédure utilisée est illégale et que la police et l'huissier le savent pertinemment. Ils disent que les gens sont sortis d'eux-elle-s mêmes... comme si des gens décidaient d'eux-elles mêmes de dormir à la rue, alors qu'ils ont un endroit où squatter. C'est en tout cas la thèse qui sera défendue si nous avions de velléités de justice. Une fois de plus la flicaille montre son vrai visage, celui qui se fout de toute légalité pour soutenir les projets du capital...
On donnera plus de nouvelles plus tard, après s'être collectivement réunis.
Avec quelques photos...